About
Biographie du musicien :
Christophe LIER, pianiste et organiste de jazz, né à Suresnes, étudie le piano classique à six ans. Il est très vite confronté à l’écoute du jazz qu’il travaille seul jusqu’à 17ans. Sa rencontre avec Michel Sardaby est déterminante. Il suit son enseignement pendant six années et développe ainsi son propre jeu fondé essentiellement sur la recherche de la phrase et de la note justes. En 1986, il part pour Taiwan dans le cadre de la coopération militaire. Il joue le soir dans les clubs de la ville et commence son travail de composition. Cinq années indécises entre sa vie de musicien et celle d’ingénieur débouchent finalement sur la décison de s’installer à Hong Kong et de s’engager sans concession dans le jazz.
Dès 1995, son trio devient incontournable sur la scène du jazz de la ville asiatique, où il résidera jusqu’en 2000. Cette formation fera pendant cinq ans les beaux jours du Hong Kong Jazz Club. Il participe en 1997 au Hong Kong Art Center Blues festival et en 1998 au festival « jazz to kill » en quartet.
Il effectue à Taiwan et Hong Kong, deux tournées avec le saxophoniste américain Harold Singer qu’il accompagne en trio. Un enregistrement avec Peter Scherr et Andy Collier clos cette aventure hongkongaise. Il part alors enseigner le jazz à Pékin (où il restera jusqu’en juin 2009), à l’Académie de Musique Contemporaine de Pékin et la Beijing Midi school.
Il met sur pied différentes formations avec lesquelles il teste et développe ses idées et arrangements musicaux : le « New Glucose jazz septet » avec la chanteuse Diliana Georgieva, puis le « New Photon trio », l’ « Oriental Taipan quintet » et le « Christophe Lier jazz organ trio ».
Sa participation en 2002 au festival off de Juan les Pins avec Harold Singer est suivie de la tournée Hennessy XO Jazz (Corée. Malaisie, Taiwan) en quintet avec la chanteuse Nadia Cambours et le saxophoniste Oliver Smith.
En 2005, il joue avec son septet ses propres compositions au Beijing Midi Jazz festival et en 2007 au Beijing Nine Gates jazz festival.
Sa rencontre avec le batteur Jimmy Biala en 2007 lui permet de se consacrer à des formations plus intimistes. Il reforme alors deux trios ( Piano-bass-batterie et orgue-sax-batterie ), avec lesquels il travaillera intensément durant deux années.
Il décide finalement en juillet 2009, après vingt-deux ans passés en Asie, de quitter l’Extrême-Orient pour s’installer en France, à Toulouse. En août de la même année, il se produit à l’orgue avec son trio au festival off de Marciac en 2009 puis avec son trio piano en 2010. On le voit également au festival de jazz de Pékin en 2010.
Aujourd’hui le pianiste/organiste, fait régulièrement tourner deux formations…
-> L’AUTRIORGUE:
L’Autriorgue est créé en 2016 avec Paul Bossy à la guitare et Jean Lou Escalle à la batterie, s’inspire de la structure des grands trios Orgue/Guitare /Bass chers aux années 60 pour développer un répertoire original au sein duquel les compositions de Christophe LIER se mêlent à l’interprétation de standards soigneusement revisités pour l’occasion. Après un premier album, « la Ballade Vent » en 2018, qui a reçu de bonnes critiques, l’Autriorgue vient d’enregistrer en septembre 2023 un nouveau cd, « Jambalayette », de 13 compositions originales.
->La BARONNE :
Christophe Lier (p) et Joël Trolonge (b) constituent le duo La Baronne en référence à Pannonica de Koernigswarter, amie des musiciens de Jazz dans les années 50/60 aux États Unis. Sa maison a accueilli pratiquement toute la sphère du jazz et a même servi de logement à Thelonious Monk et sa famille. De leur attachement à la musique de Thelonious Monk et en hommage à la Baronne de Koenigswarter le duo travaille sur un son personnalisé et il en résulte un répertoire de reprises ré-arrangées et de compositions originales.
Depuis le début de sa carrière, Christophe Lier a eu l’opportunité de jouer avec des musiciens tels que les saxophonistes Harold Singer, Steve Potts, Scott Hamilton, Ray Blue, David Bindman, les bassistes Wes Brown, Tony et Peter Scherr, Sylvain Gagnon, et Bill Takas, le batteur Royal Hartigan, ainsi que les chanteurs Bob Dorough, Scotty Wright, Trudy Kerr.
Biographie du dessinateur :
Jazz et dessin sont depuis toujours les deux passions et pôles d’expression de Christophe LIER. Après des études d’ingénieur, il décide de se consacrer au piano jazz qu’il étudie déjà depuis plusieurs années avec Michel Sardaby. Très vite, la vie l’amène en Asie (Taiwan, Hong Kong, Pékin) où il passe plus de vingt ans, au cours desquels il compose et joue dans les clubs et festivals de la région à la tête de divers projets musicaux. Il enseigne également orchestration et arrangements jazz au Beijing Contemporary Institute à Pékin (Chine).
Parallèlement depuis l’enfance, il saisit toute occasion pour croquer les scènes de vie qui l’entourent pour en capturer l’instant présent. Il finit petit à petit par rassembler une quantité importante de dessins révélateurs d’émotions et de situations uniques dont certains ont déjà fait l’objet d’une exposition à Pékin.
« Jazzy Mages », ses portraits de jazzmen célèbres ont déjà fait l’objet d’une exposition à «Jazz in Marciac 2009» ,au «Martinique jazz festival 2009», pour le 50ème anniversaire de «Jazz à Juan 2010», ainsi qu’à «Jazz à Vannes 2010 » et au « Taijung Jazz Festival 2010» à Taiwan.
Il expose également à la Jazz Station de Bruxelles, au festival « Jazz à Foix » en 2012, et au centre culturel « Alban Minville » à Toulouse en 2015.
Il sort le livre « Jazzy Mages » en français et en anglais, dans lequel l’auteur souligne l’originalité de ses dessins par des textes où se mêlent humour et poésie.
“JAZZY MAGES” – exposition
Les musiciens de jazz sont mes compagnons de toujours. Ils s’immiscent dans ma vie avec une discrétion mêlée d’insistance. La prise de conscience de leur présence sur ma propre énergie créatrice m’amène à tisser avec eux des liens parallèles et souvent improvisés, que j’ai souhaité faire partager à travers mes dessins, mais aussi avec mes mots.
C’est l’osmose subtile entre l’individualité et la spiritualité de ces personnages légendaires ainsi que la fusion du corps avec l’instrument que j’ai voulu recomposer au crayon sur le papier, afin d’en sacraliser et perpétuer l’iMage. « Jazzy Mages » est mon hommage au talent, au génie de ces artistes, mes rois mages.